LES BIERES ET LEUR IMPACT SUR NOTRE DEVELOPPEMENT

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Chers Camerounais, chères camerounaises, Il est souvent nécessaire pour nous de nous parler, de communiquer, d’échanger sur les aspects de notre société. C’est pourquoi notre parti politique la LIMARA (Ligue des Masses pour la Renaissance Africaine) a décidé de mettre sur pied ce programme appelé les « communications sociales de la LIMARA ». Au-delà des camerounais et camerounaises, ce programme s’adresse à tous les Africains parce qu’au fond nous vivons les mêmes réalités. Nos problèmes au Cameroun sont seulement extrêmes à cause de deux régimes incompétents, orgueilleux, dictatoriaux et arrogants dans le vide. Il s’agit bien sûr des régimes d’Ahmadou Ahidjo et de Paul Biya. Chaque publication de ce programme développe une thématique précise. Bonne lecture de cette brève communication sociale. Vous pouvez regarder la vidéo dans la chaine You tube de notre organisation sœur la Ligue Associative Africaine.

Chers camerounais et chères camerounaises, beaucoup de personnes vous ont déjà dit que la consommation abusive d’alcool n’est pas bien pour notre pays, que nous avons bu en une seule année l’équivalent du fleuve Wouri, qu’on ne peut rien construire avec des soulards. Aujourd’hui dans le cadre des communications sociales de la LIMARA, je ne vous demande pas de ne pas boire. Si vous voulez boire, buvez!

Mais seulement nous devons savoir les problèmes que cette bière nous pose dans notre processus de développement. Je m’intéresse ici plus aux boissons étrangères. La bière n’a pas seulement pour but de nous faire oublier nos problèmes comme on le dit souvent. La bière est un puissant instrument de socialisation. C’est pourquoi il est difficile de combattre la bière au pays. La plupart de temps c’est autour des bières qu’on discute, qu’on construit. Les bières ont dominé notre quotidien surtout à cause de sa capacité de socialisation. Au bar, on discute sans savoir avec qui on le fait. Dans l’essentiel de nos cérémonies, la bière s’est imposée. Nous aimons boire, Soit! Mon but n’est pas de vous empêcher de boire. Nous ne sommes pas les premiers à boire. Même nos ancêtres buvaient. D’ailleurs, en Egypte pharaonique, notre berceau civilisationnel, il y a une divinité qui était celle de la bière. Nos ancêtres qui ont réalisé tellement, et qui ont presque tout donné à l’humanité, consommaient des bières. Donc le but de cette communication n’est pas de vous demander de ne pas boire. Mais de savoir quoi boire, et comment une mauvaise consommation d’alcool agit négativement sur notre processus de développement.

Nous devons savoir que chaque bière étrangère que nous buvons nous appauvrit chaque jour. Chaque champagne, chaque vin étranger que nous achetons nous appauvrit chaque jour. On ne le dira jamais assez. La loi du marché est claire : Celui qui vend s’enrichit et celui qui achète s’appauvrit. Dans l’hymne de l’Allemagne, il est précisé que le vin allemand doit raisonner à travers le monde. C’est de l’impérialisme. Quand nous achetons une Castel à 650 frs CFA, les brasseries du Cameroun sortent environ 100 frs pour les taxes, et là je suis excessif parce qu’en réalité, ils sortent moins de 100 frs par bouteille pour les taxes. Pour les autres dépenses, ils sortent encore 100 frs, mettons même 150 frs pour les salaires et autres charges. Sur les 650 frs que nous payons par bouteille donc, seulement 250 frs sont maintenus au pays sous forme d’impôts, salaires et autres charges. Et où vont les 400 frs CFA restantes. Ils vont en France, pour enrichir la France.

Quand l’argent sort d’un pays le pays s’appauvrit. Pour chaque Castel, chaque Isenberg, chaque Guinness que nous buvons, nous contribuons à appauvrir notre pays. Le résultat c’est quoi? Quand nous allons à l’hôpital, il n’y a pas d’équipements pour se soigner et on meurt. On ne peut pas dignement payer nos fonctionnaires, parce que l’argent sort et rien ne reste au pays. Or il faut de l’argent au pays pour réaliser les projets sociaux. L’argent qu’on a envoyé hors du pays pour boire l’alcool, le pays va prêter le même argent, avec des intérêts insupportables, que nous allons passer toute notre vie à payer.

Quand on s’assoit au bar et on boit 10 bières, on envoie environ 4000 frs CFA à l’étranger. Pareil pour l’église quand nous payons nos dîmes (10 % de nos revenus). Nous reviendrons sur le cas de l’église. Quand nous nous vantons devant nos amis d’avoir fini 2 casiers de castels, sans savoir, on se vante d’avoir envoyé beaucoup d’argents pour enrichir les pays riches, et qu’on se condamne à la mort nous-mêmes ? Seul un parti révolutionnaire peut prendre le temps de vous expliquer cette réalité comme le fait notre parti politique la LIMARA. Nos deux régimes qui nous ont dirigés, celui d’Ahmadou Ahidjo et de Paul Biya sont les protecteurs des intérêts de la France aux pays. Ils ne peuvent pas vous dire ce que nous vous disons. Au contraire, ils ont combattu ceux qui voulaient créer des brasseries pour que cet argent reste au pays, parce que notre sort ne les intéresse pas. Tout ce qui les intéresse est de rester au pouvoir, peu importe à quel prix ? Peu importe si nous devons tous mourir pour cela. C’est la caractéristique même d’un régime néocolonial.

Donc camerounaises et camerounaises, si vous achetez une boisson étrangère, ne vous plaignez pas qu’il n’y a pas de travail au pays. Si vous allez à l’hôpital et qu’il n’y a pas de médicaments, ne vous plaignez pas, parce que vous êtes du côté du problème. Vous avez contribué à rendre la situation actuelle possible. De même, si vous votez le régime de Paul Biya au détriment des révolutionnaires que nous sommes, ne vous plaignez pas des conséquences, parce que vous faites partie du problème.

Que faire maintenant ? Que faire chers frères et chères sœurs camerounais et camerounaises ? La LIMARA propose deux solutions.

Première solution. Il faut consommer les boissons du pays, la Kadji, la Magnan, la King et autres. Même comme les propriétaires vont aller investir les fonds en Europe, mais au moins ils feront quelques constructions au pays, même par honte. En plus on gagnerait au moins avec un honneur d’avoir des producteurs. Cet honneur est très important pour la grandeur d’une nation. Chaque nation sérieuse protège ses entrepreneurs. Il n’y a que nos gouvernements imposés par la France, sans aucune vision, qui combattent les entrepreneurs du pays et les poussent à l’étranger, parce qu’ils se foutent de nous, de nous le peuple, de nous la nation, de nous la patrie. Ce sont des totos qu’il faut évincer le plus vite possible pour libérer nos pays de tels vautours. Dès l’entame, nous avons affirmé clairement que le but de cette communication sociale n’est pas de vous appeler à ne pas boire les bières, mais de mesurer les conséquences des boissons étrangères sur l'économie du pays. Quand nous achetons une bière étrangère, un produit étranger à côté d’un produit national, nous faisons partir du problème du pays. Dès que nous le faisons, quand nous buvons une bière étrangère au lieu d’une bière nationale, nous devons arrêter immédiatement de critiquer l’incapacité de Paul Biya parce que nous détruisons aussi notre pays. Ce qui est valable pour la bière est valable pour tous les produits étrangers.

La deuxième solution qui viendra avec notre prise de pouvoir est de créer des brasseries du pays, et mettre le degré d’alcool à la limite du supportable, là si les camerounais veulent boire, qu’ils boivent, mais que leur argent reste au pays pour des projets sociaux et l’élévation du niveau de vie du peuple. L’idéal serait de ne pas boire. Mais si nous aimons boire, sachons quoi boire, et le tort que nous faisons au pays en buvant les bières étrangères.

Le combat continue…