Les grandes pensées de Djeukam Tchameni dans ABC Démocratie La lutte continue… continue… continue…
1- « L'histoire des partis politiques camerounais n'est qu'un long chapelet d'objectifs abandonnés en mi-parcours, de promesses non tenues, d'alliances contre nature et enfin de flagrantes trahisons »
2- « Confier la lutte pour la Démocratie aux partis d'oppositions a été assurément une erreur fatale »
3- « L'absence ou le niveau très bas d'éducation politique au sein des masses a été une des causes principales de nos erreurs passées »
4- « Les ignorants portent toujours le fardeau »
5- « Quand les masses sont sans culture politique, elles deviennent la proie facile des aventuriers politiques. On commence par les diviser en créant des partis ethniques ou linguistiques »
6- « L'établissement de la démocratie implique un changement de mentalités et des comportements. Ce changement requiert une action soutenue de conscientisation et de formation »
7- « Il n'y a pas de révolution sans théorie révolutionnaire »
8- « Si nous voulons réussir notre révolution démocratique, nous devons élever notre degré de culture politique en nous éduquant »
9- « L’unité de vue nourrit et fortifie l'unité d’action. Elle est le fruit de la formation idéologique des cadres du mouvement et de l'éducation politique de la masse des militants et sympathisants »
10- « La formation politique nous vaccine contre les dérives tribalistes et nous met à l'abri des manœuvres de diversion »
11- « Les nationalistes doivent s’atteler à la construction d'un nouveau Mouvement National Camerounais qui va regrouper et unir tous les camerounais sur une base politique claire en vue de construire une nation forte, unie et débarrassée du tribalisme, de l'ignorance et de la misère et travaillant pour trouver sa juste place dans la constellation des nations modernes »
12- « La première tâche d’une nation consiste à assurer les conditions de son indomptabilité par tout peuple ou coalition de peuples »
13- « Dignité et droits de l'homme, bien commun, espace politique viable, démocratie sont des valeurs indéniables sur lesquelles reposent toute pratique politique et vers lesquelles elle doit tendre »
14- « Dès qu'un pouvoir ne trouve pas ses intérêts dans ceux de son peuple ou les oppose à ceux de son peuple, il se révèle incapable de le servir »
15- « Vouloir un état de droit c'est accepter de s'engager dans une lutte contre les forces avilissantes et asservissantes. Par la peur, le silence, la lâcheté et la passivité, l'on se rend complice, coupable et responsable des actes des dictateurs. C’est parce qu'on ne résiste pas assez à leur force qu'on les encourage, qu’on leur permet d'agir et de devenir d'avantage dictateurs »
16- « Une personne formée politiquement cesse de percevoir la dictature et la misère comme des fatalités décidées par Dieu ou le Diable. Elle les analyse comme des maux créés par des hommes et qui peuvent par conséquent être soignés par d'autres hommes »
17- « Plus nous aiguisons notre conscience politique, plus notre comportement social change. Nous cessons d'être de simples objets que l'on manipule ; nous devenons des sujets et acteurs de l'histoire, des maitres de notre destin social »
18- Quand les institutions d'un pays se révèlent incapables de répondre aux attentes et aux aspirations du peuple, il revient à celui-ci de s'organiser, de créer, d'inventer pour pallier cette lacune »
19- « Une opposition qui ne propose aucune alternative constructive n'est d'aucune utilité »
20- « Fondée sur le respect des droits de l'homme et des peuples, la démocratie ne peut pas s'accommoder de la violence. Bien au contraire, la démocratie n'est possible que dans un climat de non-violence »
Vous pouvez aussi lire les grandes pensées de Njoh Mouelle dans l'oeuvre De la mediocrité à l'excellence https://www.ligueaa.org/article/979/show